Je suis né à Houffalize le 12 août 1958 à 20h40, entre 2 tirages (recto-verso) du journal que mon père imprimait : le "Courrier des Ardennes belges".

À 2 ans je voulais aller à l'école avec ma grande sœur. Les institutrices ont fait une exception pour moi et de temps en temps je suivais ma grande soeur pour une matinée.

À 6 ans j'ai été conduit dans la même école par mon grand-père. J'étais fier d'avoir un beau cartable avec 2 grandes poches à l'avant.

Dès cet âge là, je "chipotais" déjà avec des réveils mécaniques, des tourne-disques et tous les appareils au fonctionnement faillible tombaient dans mes mains. Né d'un père littéraire et d'une mère artiste, je n'ai pas eu ces connaissances techniques de mes parents, c'était donc bien un don avec lequel j'étais né.

À 12 ans mon père m'a envoyé chez les Frères Maristes à Arlon. Du dimanche soir au samedi midi, j'étais "cloîtré" dans un internat et un enseignement qui n'était pas mon rêve. Bref, j'ai étudié latin-math pendant 2 ans pour choisir enfin une voie qui me convenait : aller à l'école technique en face de chez moi et pouvoir m'épanouir dans la technique. J'y suis resté 3 ans pour étudier (ce n'est pas vraiment le terme) ou plutôt approfondir certaines connaissances déjà acquises par le passé dans mes bricolages. J'aimais bien l'électromécanique et je prenais beaucoup de plaisir à concevoir, dessiner, créer avec une certaine perfection. 

Après mes études d'électromécanique, j'ai entamé mes études d'électronique à Jemelle avec l'option "radio-TV", ce qui m'a permis de comprendre l’électromagnétisme et les différentes sources d'énergie, voire comment les utiliser et les contrôler. Cela m'a beaucoup aidé à comprendre le fonctionnement de ce que nous appelons "le vide de l'univers", rempli d'énergie pour véhiculer toute l'information qui nous relie tous.

Fin 1977, après mes études secondaires, je suis parti en Bolivie. J'y ai intégré une mission catholique belge qui commençait à construire des routes pour relier les petits villages perdus à la ville de Potosí. Mon travail consistait à acheter, entretenir et gérer les machines (marteaux piqueurs, compresseurs, bulldozers, camions benne...). J'ai aussi donné, au collège du village, des cours de mathématique et de physique. En 1978, j'ai coopéré avec la société d'électricité de Bolivie (ENDE) pour électrifier de façon permanente le village de Caiza où j'habitais.

En 1980, j'ai travaillé 3 ans dans une tréfilerie, j'ai découvert alors l'électronique industrielle, la régulation de courant par des systèmes analogiques et les systèmes de comptage.

En 1983, je ne voulais plus les contraintes du travail de poses ni celles d'une usine et j'ai alors postulé, sans y croire, chez Digital Equipment Corporation (DEC) à Bruxelles. Là, j'allais pouvoir m'épanouir encore plus et découvrir le monde de la haute technologie et l'informatique. J'ai été engagé (waouw!) le 1er juillet. Seul avec ma voiture, mes outils et certaines pièces de rechange, je parcourais la Belgique pour installer et réparer les ordinateurs dans les banques, les usines, les hôpitaux, les universités... et chaque jour j'apprenais un peu plus. J'étais livré à moi-même, ce qui m'obligeait à trouver la solution à tout type de problème.

Fin 1998, Compaq a racheté Digital qui perdait beaucoup de poids à cause d'un marketing assez mal étudié et ce fut la fin d'une belle histoire.

Début 1999 qui fut l'année "mise à jour pour l'an 2000", je me suis installé en tant qu'indépendant. Ce bug "an 2000" m'a donné un nouvel élan et beaucoup de travail. Après 2 ans, j'ai agrandi ma maison pour me sentir plus à l'aise dans un nouveau bureau. J'ai alors proposé des formations informatiques, réseaux, hardware et installé Internet sur ADSL chez les particuliers et dans les petites entreprises. La réparation de PC était pour moi du gâteau puisque venant de gros systèmes. Je me dédie toujours à cela maintenant et ne saurais pas m'en séparer : tout système informatique en panne est pour moi un nouveau défi et une montée d'adrénaline!

De 2005 à 2018, j'ai fait un passage dans l'importation et la distribution de vin d'Argentine. Je maîtrisais bien l'espagnol, ce qui m'aidait beaucoup, mais pas du tout l’œnologie ni la logistique. Je me suis donc formé dans ces domaines. Un autre domaine qui n'est pas ma tasse de thé est le côté commercial que je n'ai jamais su développé, j'ai donc arrêté cette activité récemment.

En 1987 j'avais construit ma maison pour le bien-être de ma famille. À l'époque, j'avais déjà la domotique en tête mais le prix et mon budget ne me permettait pas de l'installer. Cependant j'avais tout câblé pour mes envies futures. J'utilisais alors des télérupteurs basse tension. C'est en 2013 et après avoir testé plusieurs systèmes et que j'ai eu choisi le système Velbus^® que j'ai changé les coffrets électriques et que j'ai remplacé les télérupteurs par des modules domotiques. Des capteurs de présence, de luminosité, de température, contacts de portes, station météo ont été rajoutés à l'installation existante. Le principal était fait et j'ai alors joué avec la programmation du système qui reste évolutif sans plus toucher au câblage. Mi 2013 et sous l'impulsion du directeur commercial de la société Velbus, j'ai mis mon expérience dans ce domaine au profit de ceux qui voulaient avoir une longueur d'avance dans l'usage de cette nouvelle vague technologique d'automatisation des fonctions électriques de leur maison. Fin de l'année, ma société HomeMatics était née!

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